Curunir
Messages : 9 Age : 32 Localisation : Montmorency Date d'inscription : 30/05/2013
| Sujet: Pour une amie. Lun 8 Juil 2013 - 12:00 | |
| O Muse, conte-moi l’aventure de cette poussière d’étoile : Celle qui quitta son logis , qui pendant des mois erra, À la recherche d’un chez-soi ici bas N’impliquant pas de prendre les voiles, Souffrant beaucoup d’angoisses dans son âme esseulée Pour s’installer de nouveau en sa vallée.
J’aurais voulu construire une ode à ton égard, mais si difficile est la rime que je m’égare. Quel mot pourrait accompagner Ariane ? Puisqu’elle n’est ni castillane ni même kényane... J’aurais pu te comparer à la gentiane bien plus facilement qu’au pet-d’âne. Mais voila que mon esprit s’embrume, trop ardue était la tâche à laquelle nous crûmes. Ne te laisse pas tomber dans la cataphore Auteur ! Car au-dehors de ces métaphores nous arriverons à parler de cette jeune fille aux cheveux d’or. Naquit il y a de cela plusieurs étés, Un beau phœnix au plumage blanc. Les années passèrent et l’oiseau devint étincelant, Pourtant quelques nocuités Gangrénaient sa félicité. Amour vint à sa rencontre et lui tint ces paroles ailées : « Hélas ! En ton cœur règne la tristesse Car nul prétendant n’a hardiesse D’être à la hauteur de ta délicatesse. De Noirceur viennent tes malheurs ! Accepte de boire le népenthès Et bientôt en ton sein reviendra la chaleur. Quand je pense à Ariane, mon cœur se fend : L’infortunée ! Depuis si longtemps tu souffres d’être inconsolable Que ta volonté en devient friable. Pour toi je ferai preuve de zèle : Bientôt viendra frapper À ta porte chère demoiselle, L’inventif héros capable de ranimer En toi, la flamme des années d’antan. » Ainsi parla Amour, le bienveillant. La très sage Lune déclara à son tour : « Ô Maître de la passion, notre ami Amour, Pour moi qui possède le ciel immense, J’offre mon aide à cette romance ! J’envoie celle qui sait rallier les nuages Et celui qui secoue le sol Apporter soutien et conseils. Ils régleront les enfantillages, Agiront telle la boussole, Et prodigueront des merveilles. » Paix dont l’œil étincelle intervint : « Noirceur s’en est allé au Levant, Manigancé un sombre dessein. Si d’aventure en clopinant Il trouverait le seuil de ta demeure, Il en payera le prix : Car dans ta patrie, Je ne tolère tel enfumeur. Les Immortels acclament ta naissance, De par la pureté de ton essence. » Ma plume tenta de rendre un hommage vibrant à ta personne, sans pour autant être aberrant. Fatigué, que je suis, d’avoir écrit tant de lignes ainsi, je sens Morphée qui vient m’enlacer. Joyeux anniversaire Ariane. | |
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